Notre solution pour le traitement des chenilles processionnaires
Les chenilles processionnaires, des chenilles très urticantes à ne pas toucher ni approcher
Tous les ans, les chenilles processionnaires refont l’actualité – et ce de plus en plus tôt, et désormais dans toute la France. Classées nuisibles depuis avril 2022 (Décret n°202 2-686) Ces larves de papillons de nuit prolifèrent au point de menacer la santé humaine voire la flore, en provoquant notamment la défoliation des arbres qu’elles colonisent. Le danger provient de leurs poils, très urticants pour l’humain comme l’animal. Elles ont la particularité de vivre en groupe et se déplacer en file indienne. Les chenilles processionnaires du pin sont d’un brun orangé et celles du chêne d’un gris argenté ; elles mesurent jusqu’à quatre centimètres de longueur à la fin de leur croissance. Elles peuvent cependant être difficiles à différencier en dehors de leur habitat. Les deux espèces ont été identifiées sur l'ensemble de la métropole. Aucune région n'est épargnée.
Quels sont les risques pour la santé ?
Une chenille processionnaire ne mord ni ne pique : ses « armes » sont certains de ses poils, ou soies, qui sont autant de microscopiques aiguilles ou harpons. Ces poils se détachent très facilement du corps de la chenille lorsqu’elle se sent menacée. Transportés par le vent, ils peuvent atteindre leur cible à plusieurs dizaines de mètres.
Les poils urticants contiennent une protéine toxique très irritante et inflammatoire : la thaumétopoéine. Elle pénètre là où le « harpon » s’est planté : le plus souvent dans la peau (90 % des cas, généralement bénins selon une étude Anses menée de janvier 2012 à juillet 2019, avec plus de 1 200 expositions recensées), mais aussi dans l’œil, le nez, la bouche…
Le poil se casse et la toxine libérée provoque une réaction semblable à celle des piqûres d’ortie : des boutons rouges sous forme de cloques, des plaques rouges qui grattent, apparaissent sur la peau.
Des symptômes généraux peuvent survenir en cas d’exposition importante. Le système immunitaire s’emballe alors, pouvant mener à une baisse brutale de la tension artérielle, un malaise ou une perte de connaissance.
Dans l’étude Anses, moins de 5 % des cas étaient de gravité moyenne et concernaient alors plutôt des poils reçus dans les yeux. Une exposition oculaire peut entraîner des douleurs, des larmoiements, une rougeur, un gonflement des paupières. Dans les cas les plus graves, les poils peuvent également provoquer des lésions de la cornée (kératite) et des troubles persistants de la vue.
Mais les poils aéroportés peuvent aussi atteindre le système respiratoire. En cas d’inhalation, une gêne respiratoire peut apparaître avec une toux, le nez qui coule, des éternuements et parfois des crises d’asthme.
Enfin, la mise à la bouche d’une chenille peut survenir chez les tout-petits qui ont un comportement main-bouche en explorant leur environnement, ou chez les personnes ayant des troubles cognitifs. Les poils peuvent provoquer un œdème du visage et de la gorge, des difficultés pour respirer.
Que faire pour ne pas être exposé ?
La première chose à faire est, bien sûr, de ne pas toucher une chenille et de ne pas s’approcher des processions. Ne touchez pas non plus là où elles sont passées.
De même, ne touchez pas les nids mais contactez des professionnels qui auront l’équipement pour intervenir.
Il faut être vigilants pour les enfants, qui peuvent être tentés de mettre la chenille à la bouche. Éviter de se promener dans les parcs et jardins où des arbres sont atteints.
Si des arbres infestés se trouvent à proximité d’habitations riveraines, évitez de faire sécher du linge en extérieur, faites attention en tondant la pelouse. Lavez les fruits et les légumes cueillis dans le secteur.
En forêt, pour éviter les poils aéroportés, il est préférable de porter des vêtements longs, couvrants, et d’éviter de se frotter les yeux pendant et au retour de la promenade.
Y a-t-il un risque pour les animaux ?
La truffe au ras du sol, les animaux sont exposés au contact avec ces poils urticants, notamment les chiens. Ils peuvent en avoir sur le pelage, voire prendre une chenille dans leur gueule, ce qui peut provoquer des réactions inflammatoires très graves jusqu’à une nécrose de la langue.
Si un animal est touché, il faut consulter sans tarder un vétérinaire qui pourra l’examiner, ou appeler un centre antipoison vétérinaire pour avoir un conseil. Parmi les signes à prendre en compte, il y a une salivation importante du chien.
Notre solution d'intervention pour la destruction
La destruction des nids : en hiver, nous retirerons les nids à l'aide d'un échenilloir et les brûlons ; Nous pouvons aussi utiliser la pulvérisation d'une solution insecticide à base de Bacillus thuringiensis var. kurstaki qui va détruire les chenilles par ingestion de toxine Bt (en automne de préférence, époque à laquelle les processionnaires sont les seules chenilles présentes dans les pins) ;
En prévention :
La pose de pièges à phéromones, dès le début des vols (qui commencent en juillet), pour capturer les papillons mâles et limiter le nombre de fécondations, et donc de pontes et de futurs nids
La pose d'écopièges à chenilles dès le début du mois de février pour capturer les chenilles qui descendent de l'arbre et les détruire (collerette dirigée vers le haut, enserrant le tronc de l'arbre, munie d'un trou où débouche un tuyau relié à un sac fermé)
L'installation de nichoirs à mésange (bleue, charbonnière...), prédateur naturel des chenilles processionnaires (une mésange peut consommer jusu'à 40 chenilles par jour, prélevées directement dans les nids).
progresrenovation@gmail.com
07.66.79.38.44
Maen Roch 35460